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La tribu en Corse
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3 mai 2010

Camerone 2010...


Coucou tout le monde,steve_m_daille01
un petit post pour vous raconter notre week-end de Camerone...Camerone_001
Vendredi matin, nous avons commencé ce grand week-end de 3 jours par la prise d'arme de Camerone.steve_m_daille001
Au cours de laquelle, Stève a reçu sa médaille.steve_m_daille002
Nous avons eu de la chance et avons échappé de peu à la pluie.steve_m_daille003
Comme toutes les cérémonies de Camerone, c'était très beau et très émouvant.steve_m_daille004
Surtout que le récit de la bataille nous a vraiment été très bien récité. Bravo au Lieutenant...steve_m_daille005
Je vous joint d'ailleurs le récit de la bataille, pour que vous compreniez un peu ce que peu représenter la fête de Camerone pour tous les légionnaires...

Un peu d'histoire, le récit de la bataille de Camerone:
L'armée Française assiégeait Puébla.
La Légion avait pour mission d'assurer sur 120 km, la circulation et la sécurité des convois. Le Colonel Jeanningros, qui commandait, apprend le 29 avril 1963, qu'un gros convoi, emportant trois millions en numéraire, du matériel de siége et des munitions était en route pour Puébla.
Le capitaine Danjou, son Adjudant-major se décident à envoyer une compagnie au devant du convoi.
La 3ème compagnie de régiment Étranger fut désignée, comme elle n'avait pas d'officiers disponibles, le Capitaine Danjou en prend lui-même le commandement, les sous-lieutenants Maudet porte-drapeau et Vilain Officier payeur se joignent à lui volontairement.
Le 30 avril, à 1h du matin, la 3ème compagnie forte de 3 officiers et 62 hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ 20 km, quand vers 7h du matin, elle s'arrête à Paloverde pour faire le café. A ce moment, l'ennemi se dévoile et le combat s'engage aussitôt, le Capitaine Danjou fait former le carré et tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en leur infligeant des premières pertes sévères.
Arrivé à la hauteur de l'auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d'un mur de 3 mètres de haut, ils décident de s'y retrancher pour fixer l'ennemi et retarder le plus possible le moment ou les mexicains pourront attaquer le convoi.Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier Mexicain, fort de son importante supériorité en nombre, somme le Capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre:"Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas.". Puis, levant la main, il jure de se défendre jusqu'à la mort, les survivants prêtent le même serment. Il est 10h... Jusqu'à 18h, ces 60 hommes qui n'avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l'extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2 mille Mexicains: 800 cavaliers et 1200 fantassins. 
A midi, le Capitaine Danjou est tué d'une balle en pleine poitrine. A 14h, le sous-lieutenant Vilain tombe d'une balle au front. A ce moment, le Colonel Mexicain réussit à mettre le feu à l'auberge.
Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d'entre eux sont frappés. A17h, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent plus que 12 hommes en état de combattre.
Le Colonel Mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s'ils ne parviennent pas à abattre cette poignée de braves. Un légionnaire qui comprend l'espagnol traduit ses paroles au fur et à mesure. Les Mexicains vont donner l'assaut général par les brèches qu'ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le Colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet: celui-ci la repousse avec mépris.
L'assaut final est donné. Bientôt, il ne reste autour de Maudet que 5 hommes: le caporal Maine, les légionnaires Cotteau, Wensel, Constanti, Leonhard, chacun garde une cartouche, ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. A un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l'ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et 2 légionnaires tombent frappés à mort. Maine et ses 2 camarades vont être massacrés quand un officier se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie:" Rendez-vous! "-"Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes", leurs baïonnettes restent menaçantes, " On ne refuse rien à des hommes comme vous", répond l'officier.
Les 60 hommes du Capitaine Danjou ont tenu jusqu'au bout leur serment. Pendant 11h, ils ont résisté à 2000 ennemis, en ont tué 300 et blessé autant. Ils ont, par leur sacrifice, sauvé le convoi et rempli la mission qui leur avait été confiée.
L'Empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravées en lettres d'or sur le mur des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l'emplacement du combat. Il porte l'inscription suivante:
      
       Ils furent ici moins de 60 opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa.
    La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats Français le 30 avril 1863.
                             A leur mémoire la patrie éleva ce monument.

Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.
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Demain je vous fais un message avec toutes les photos de la kermesse.
Et je vous parlerai de nos "petits commandos"...

Pleins de gros bisous...
A très bientôt...
Céline


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Commentaires
E
Merci Céline pour les photos je vous appelle ce soir pour que vous me racontiez votre W.end.<br /> <br /> bizzzzzzzzz
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